Idées Fausses

1/ L’introduction d’un animal est interdite à l’hôpital :

  • En janvier 1990, Claude Evin écrit : « bien qu’en milieu hospitalier, la réglementation ne soit pas adaptée à la Thérapie Facilitée par l’Animal, le Ministre de la Solidarité, de la Santé et de la Protection Sociale ne serait pas opposé à ce qu’une réflexion soit menée avec le corps médical et les professionnels de santé concernés, sur tous les aspects de ce mode de traitement ainsi que sur les conséquences qu’impliquerait son application. »
  • En 2000, le GRETFA, soutenu par l’AFIRAC, composé d’experts en médecine, psychologie, éthologie et sciences vétérinaires, apporte le soutien et la nécessité d’une reconnaissance professionnelle nécessaire à une application des Activités Associant l’Animal.
  • En 2003, l’article 47 du décret 74-27 du 14 janvier 1974, interdisant l’accès aux animaux domestiques de l’enceinte d’un hôpital est abrogé par le décret 2003-462…..mais le texte le remplaçant ne parle plus de ce point….ce qui n’est plus interdit n’est pas pour autant autorisé….
  • Relevons l’article R 4311-7 du décret 2004-802 du 29 juillet 2004 : « L’infirmier est habilité à pratiquer les actes suivants en application d’une prescription médicale : entretien individuel et utilisation au sein d’une équipe pluridisciplinaire de techniques de médiation à visée thérapeutique ou psychothérapeutique.

Concrètement, les directeurs des hôpitaux sont libres d’accepter ou non, l’entrée des animaux au sein de leurs établissements.

Animal’Hom a signé une convention avec la direction de l’EPSAN, représentée par Mr Karol, son directeur.


2/ Les animaux peuvent transmettre des maladies et des parasites :

Le Centre de Coordination et de Lutte contre les Infections nosocomiales (CCLIN), chargé de l’hygiène sanitaire nationale, a établi un classement de l’hôpital en 4 zones (zone 1 : risques minimes à zone 4 : très hauts risques). Les services de rééducation fonctionnelle, les maternités, les unités d’hébergement pour personnes âgées, les EHPAD et la psychiatrie relèvent de la zone 2 : risques modérés.

Il importe donc que les animaux soient régulièrement suivis par un vétérinaire, vaccinés et traités par des antiparasitaires internes et externes, pour qu’ils ne constituent pas plus de danger que les chaussures ou les mains d’un simple visiteur.

Nos animaux sont suivis par le Dr Vogt, vétérinaire à Brumath

Nous appliquons un protocole régulier de désinfection des cages ainsi que de nos locaux.


3/ Les animaux sont maltraités, contraints et forcés :

L’association, par le biais de sa présidente, a obtenu un certificat de capacité attestant de ses connaissances relatives aux animaux ainsi que des qualités de leur hébergement. Ce certificat, délivré par la préfecture, est préalablement validé par les services vétérinaires.

Les animaux sont régulièrement suivis par un vétérinaire, le Dr Vogt, qui vérifie régulièrement leur bon état de santé.

Durant les activités, l’intervenant veille systématiquement au bien-être des animaux. Ces derniers sont habitués à être manipulés dès le plus jeunes âge et s’ils ne montrent pas de dispositions pour les activités prévues, ils sont cédés à des familles au sein desquelles nous avons l’assurance qu’ils seront bien.

Lors des séances, l’intervenant est toujours entouré de personnel soignant pour s’assurer du bien-être de tous : si un animal adopte un comportement inhabituel ou si une personne se comporte de façon inadaptée, l’animal est retiré de la séance. Un animal malade, en fin de gestation, ayant récemment mis bas ou nouveau-né n’intervient pas en séance.

Entre chaque séance, les animaux sont mis au repos. Ils disposent d’un lieu calme et d’un espace suffisant pour leur bien-être.